Gwenva Gwenn
Après un printemps sur l'Erdre, Gwenva-Gwenn est allé goûter aux plaisirs de l'Océan entre le samedi 26 juillet et le samedi 16 août 2008.
Cette aventure fut une première pour beaucoup de points pour son équipage. Démâtage, remâtage, descente de la Loire, échouage à plat au Croisic et à Sauzon, arrivée sur la plage de Carnac pour prendre des équipiers, sortie par vent de force 6 avec des vagues de plus de 2 m ont été quelques unes des épreuves du Blue Djinn.
L'équipage a aussi beaucoup apprécié les rencontres des amis et des voisins de ponton.
Samedi 26 juillet
Debout à 4 h, départ à 5h20 de Nozay, je cherche un dernier bidon d’essence et commence la préparation du bateau. A 7h, Jean et Christine me rejoignent pour la descente du mat. Nous avons des difficultés pour retirer l'axe qui fixe la base du mât, et nous devons retourner chercher les outils nécessaires chez Jean (marteau et tournevis).
8h15, nous voilà partis sur l’Erdre au moteur. Nous découvrons la partie aval de la rivière. Progressivement, nous rentrons dans la ville de Nantes. Nous nous faisons dépasser par le navibus devant l’île de Versailles et nous le suivons dans le tunnel Saint-Félix. Ensuite, c’est la descente vers la Loire dans l’écluse Saint-Félix.
La Loire
Sur le ponton derrière le Maillé-Brèzé, nous remontons le mat. Martine nous rejoint, véhiculée par Alain et Elisabeth.
Puis, c’est la descente de la Loire. Nous ne croiserons aucun autre voilier. Seul un petit cargo nous dépassera.
Nous passons sous le pont de Cheviré, devant le port du bois, la centrale de Cordemais.
A Donges, nous prenons une option sud pour déposer Jean à Mindin. La profondeur diminue progressivement, mais nous persévérons jusqu’à ce que le bateau s’arrête. La marée continue à descendre, il faut agir vite. Jean saute à l’eau pour pousser le bateau, je mets les voiles et le rejoins. Nous rajoutons le moteur. Nous arrivons à nous dégager et reprenons par le chenal au nord le long de la raffinerie de Donges. Jean descend du bateau à Mindin et nous repartons vers La Baule-Pornichet.
C’est en face de Saint-Nazaire que le réservoir d’essence de 12 litres est vide et que nous faisons le premier transfert d’essence.
Nous terminons la soirée à quatre à la crêperie et nous retrouvons nos couchettes en profitant de l’ambiance musicale du port.
La Baule
Pornic
Dimanche 27 juillet
La Baule – Pornic
Le vent d’ouest est idéal pour une croisière vers Pornic. Départ à midi. Nous filons à bonne allure vers le sud. Nous suivons dans un premier temps la côte, puis à la pointe Saint Marc, cap au sud. A la pointe Saint Gildas, nous changeons encore de direction en partant au sud-est avec une allure de grand largue. Arrivée à la hauteur de Pornic à 17h.
Nous reprenons le large pour un bain de mer. Pour arrêter le bateau, nous enroulons le génois. Je sors un long bout et je laisse Martine goûter aux plaisirs de l’eau pendant que j’essaie de contrôler le bateau en le maintenant dans le vent avec la grand-voile.
L’arrivée au port a été un peu difficile jusqu’à ce que nous arrivions à bien identifier notre emplacement.
Je contacte Jean-Michel et Dany, heureux propriétaires à Sainte Marie et nous voilà guidés dans les rues de Pornic. Nous nous arrêtons à la crêperie, puis Jean-Michel et Dany nous font visiter leur jolie maison à Sainte-Marie. Retour sur les couchettes du Blue Djinn à une heure déjà bien avancée.
Lundi 28 juillet
Pierre et Véronique sont à La Bernerie à une dizaine de km de Pornic. Y aller en bateau n’est pas évident. La baie de Bourgneuf se découvre beaucoup à marée basse. Il y a bien un endroit pour s’échouer, mais personne pour nous encourager dans ce projet.
Pierre, Etienne et Cécile viennent donc nous rejoindre à Pornic pour une sortie en mer plus prudente. Quand tout le monde est là, un orage se déclare et il se met à pleuvoir. Nous nous mettons à l’abri dans le carré en attendant. Comme la pluie persiste, nous sortons le jeu de yam. Après plusieurs parties, la pluie insistante est toujours là. Nous abandonnons le bateau et partons en voiture découvrir la Bernerie et sa plage pour pêcher à pied. Véronique a le don pour repérer les trous de coques et de palourdes. Au retour, festin de coquillages arrosés de vin blanc. Ce n’est encore que tard que nous arpentons le ponton pour retrouver Gwenva-Gwenn.
Mardi 29 juillet
Les matelots d’hier sont de nouveau présents pour partir avec un temps houleux. Le départ est rapide. Les 5 nœuds sont vite dépassés avec Pierre à la barre. Nous tirons un bord vers le sud qui nous permet d’admirer La Bernerie de la mer. Bien que le vent se calme, nous sommes secoués par la houle qui limite notre envie de tailler dans les provisions. A force de baisser, le vent s’est même arrêté. C’est l’heure du bain. Etienne plonge et cherche à dégager le speedomètre que s’est arrêté de fonctionner. Puis nous mettons le moteur pour rallier le port de L’Herbaudière à la pointe de Noirmoutier. Nous remettons les voiles pour un dernier bord sans moteur et nous rentrons au port.
Un canot du port nous conduit à un emplacement à couple devant la capitainerie. Nous prenons un dernier verre ensemble avant de laisser notre équipage repartir avec Véronique. Nous terminons la soirée à la crêperie du port.
Noirmoutier
Mercredi 30 juillet
Journée repos à Noirmoutier
Nous complétons notre équipement par une amarre de 10 mm de diamètre et de 11 m de long qui va remplacer les grosses amarres de chalutier que nous avions trouvées dans le bateau. Nous avons aussi identifié les jumelles marines idéales, mais elles sont en rupture de stock chez Uship. Des lunettes de plongée viennent aussi compléter l’équipement et seront bien utiles pour dégager la roulette du speedomètre.
Après midi plage, pique-nique et baignade bien agréable. Soirée resto aux petits oignons.
Noirmoutiers
Le Croisic
Jeudi 31 juillet
En route pour le Croisic.
Cap au nord pour commencer. Nous laissons l’île du Pilier sur bâbord. Le vent est humide. Nous atteignons lentement le rail sur lequel progressent une dizaine de gros bateaux avec leurs gros moteurs d’usine.
Le temps passe et j’aimerais bien rentrer au Croisic avec la marée montante. Nous remettons le moteur devant la baie de la Baule. Après une panne d’essence et un remplissage à partir du jerrican, le vent augmente à nouveau sa cadence. Moteur coupé, nous filons bientôt à plus de 6 nœuds. Quand nous changeons de direction après le cap du Croisic, le bateau va vraiment très vite.
Les voiles descendues, nous suivons avec attention la carte marine pour l’approche dans le chenal réputé pour ses courants et ses pièges, avec un œil sur le compas de relèvement et l’autre sur le sondeur.
Le personnel de la capitainerie nous accueille et nous donne un coup de main pour arrêter le bateau dans ce port qui échoue : un baptême pour Gwenva-Gwenn.
Un petit coup de fil à Jacques et Danièle et nous voilà guidés sur les quais du Croisic. Nous dînons au restaurant des Salicornes où je commande… des salicornes !
Jacques et Danièle nous font découvrir leur maison et nous passons la nuit dans un vrai lit.
Le lendemain, le vent a encore forci et le surlendemain encore plus. Nous resterons donc 3 nuits au Croisic.
Vendredi 1 et samedi 2 août
Le Croisic
Le Croisic est une petite ville de 3000 habitants dans un cul de sac au bord de l’océan. Un TGV vient directement de Paris. C’est une ville dynamique avec une activité de pêche et de mytiliculture. L’activité nautique donne aussi du travail aux chantiers nautiques, à la vente d’accastillage et de vêtements marins. Quelques plages permettent la baignade et la pêche.
Les marais salants de Guérande sont à portée de vélo. L’eau de mer est d’abord stockée dans des étangs, puis envoyée dans des bassins d’évaporation. Le sel est retiré avec un râteau. La fine pellicule de sel portera le nom de fleur de sel et le reste fournira le gros sel.
Un vide-grenier est installé à Batz Sur Mer et nous y trouvons divers objets rustiques et vaisselle en faïence de Quimper. L’après midi nous visitons «le grand blockhaus » qui était un site stratégique dans la poche de Saint Nazaire et est aujourd’hui aménagé en musée.
Houat
Dimanche 3 août
Le Croisic – Ile aux Moines.
La pleine mer est à 6h40. Il est déjà 9h et nous sommes toujours au ponton. Il ne faut pas tarder si nous ne voulons pas rester une nuit de plus au Croisic.
Enfin, nous larguons les amarres et mettons le cap sur … La destination n’est pas encore arrêtée.
Après réflexion, nous nous décidons pour le golf du Morbihan, que nous pouvons rejoindre facilement aujourd’hui avec un vent de sud-ouest.
Nous décidons de pique-niquer à Houat. La visibilité étant très limitée, le GPS permet de corriger le cap pour arriver droit devant la plage.
Les Affaires Maritimes viennent nous rendre visite pour nous inviter fermement à lever l’ancre. Comme d’autres bateaux, nous l’avions jeté sans le savoir dans une zone de baignade marquée par des bouées blanches.
La remontée au nord se fait avec un vent de plus en plus fort. Nous réduisons le génois simplement avec l’enrouleur et prenons un ris dans la grand-voile.
L'Ile aux Moines
Lundi 4 août
Ile aux Moines
Le lever est beaucoup plus calme que la veille. Le vent se fait à peine sentir. Quelques rides frissonnent à peine sur l’eau. Après un petit déjeuner pris à l’intérieur du bateau, nous reprenons le tour de l’île. La marée, qui commence à descendre, nous entraîne en arrière. Nous arrivons quand même à faire le tour et profitons ensuite des forts courants de jusant pour sortir du golf du Morbihan uniquement à la voile.
Puis nous prenons la direction de Carnac. Nous faisons un essai d’atterrissage au bord de la plage avant de revenir sous gennaker vers la Trinité.
La Trinité
Mercredi 5 août
Sortie solitaire à partir de La Trinité
Première sortie solitaire en mer. Le départ ne pose pas de problème particulier. J’ai préparé toutes les manœuvres. Les voiles sont prêtes à être hissées dès que possible. Les amarres sont prêtes à être larguées. Le moteur démarre et me permet de faire la marche arrière et de me dégager du ponton. Dès que le môle Caradec est dépassé, j’envoie les voiles et je coupe le moteur. La mer est basse. Il n’est pas question d’aller s’échouer dans les sables. Mais comme je connais bien le secteur, tout se passe sans stress. Le petit vent me pousse vers le large. Le speedomètre dépasse rapidement les 4 nœuds.
Un Kelt 6,20 m’accompagne, puis me dépasse, et part au plus près vers La Teignouse. J’arrive à fixer la barre avec l’amarre. Le bateau garde le cap suffisamment longtemps pour que je puisse faire tranquillement une opération en tête du bateau comme démêler l’enrouleur de génois.
Je profite d’un retour calme pour nettoyer le coffre bâbord qui contient des produits d’entretien qui se sont renversés.
Au retour le speedomètre dépasse les 5.5 nœuds. Je remonte la rivière à la voile jusqu’à 50 m devant le môle Caradec. Je mets le moteur en marche, j’utilise l’enrouleur de génois et j’affale la grand-voile presque dans le même temps. A petite vitesse, je contourne le môle pour rejoindre ma place. Arrivé à la bonne hauteur, je constate qu’elle est déjà prise. Je fais une marche arrière pour rechercher une autre place que je finis par trouver dans le même rang. J’entame la manœuvre au ralenti. Le voisin de ponton me donne un coup de main pour fixer l’amarre de l’avant du bateau pendant que j’accroche le bateau par l’arrière. C’est super, je suis rentré correctement de ma virée en solitaire.
Sauzon
Samedi 9 août
Départ de La Trinité pour Port Haliguen ou Belle Ile.
Le vent devrait être correct jusqu’à lundi avec une détérioration mardi.
Le vent vient de sud-ouest, juste notre direction. Nous tirons un grand bord sud vers l’ouest de Houat, puis nous remontons vers l’ouest.
Une carafe en plastique rapportée de Guinée échappe à Martine. Nous voilà en train de faire l’exercice de l’homme à la mer par vent de force 4 non loin de la Teignouse. J’essaie de ne pas perdre la carafe de vue pendant que nous faisons plusieurs va-et-vient avec empannage. Enfin Martine la ramène à bord.
Il nous faut décider la direction : Port Haliguen ou Sauzon ? Ce sera Sauzon que nous rejoignons en louvoyant après 6 h de navigation à partir de La Trinité.
Sauzon offre un avant-port à flot et un arrière-port à échouage. Nous attendons 1 h après la basse mer pour nous accrocher à une bouée dans l’arrière-port plus abrité. Premier gonflage de l’annexe. Et nous descendons à terre pour terminer la journée devant une assiette de poisson.
Dimanche 10 août
Journée Sauzon
Après le petit déjeuner sur le bateau, nous revenons sur la terre pour la journée. Nous laissons nos rames à l’Office de Tourisme et partons à la découverte de l’île. L’église d’abord, puis la pointe des Poulains, où nous allons directement à la maison de Sarah Bernhardt, fameuse comédienne du début du siècle dernier. Elle avait acheté et aménagé ce bout de l’île pour y passer ses vacances d’été. La présentation du musée est très vivante grâce aux audiophones qui nous font revivre en sa compagnie.
Nous poursuivons ensuite le sentier côtier sur le coté sud de Belle-Ile en longeant un golf jusqu’à une échancrure dans les falaises qui abrite une plage et un petit fiord dans lequel quelques bateaux ont mouillé. Petit bain et plage bien agréables. L’eau n’est pas froide. Puis nous revenons à Sauzon en stop avec une habitante de Sauzon.
Après la douche, la lecture apéritive sur le quai, nous prenons la direction de la crêperie où nous avons réservé notre table. Les maisons près du port sont directement construites sur le rocher et le pan arrière de la crêperie n’est autre que le rocher.
Port Haliguen
Lundi 11 août
Après un dernier tour à terre pour une opération cartes postales, nous larguons les amarres à 13h30 pour rejoindre le continent.
Nous passons la Teignouse 1h30 plus tard, c’est dire qu’il y a du vent pour pousser notre Blue Djinn à une moyenne de plus de 5 nœuds.
L’entrée de la Teignouse marque la fin des vagues longues et laisse la place à un petit clapot. Nous passons devant Port Haliguen notre destination et poussons jusqu’à Saint Pierre Quiberon.
En revenant à Port Haliguen, je trouve que les haubans sont plus mous que d’habitude. Nous entrons finalement au port avec une manœuvre de retournement dans un mouchoir de poche pour venir à couple avec un Etap 23. Avec l’aide de ses propriétaires, nous nous apercevons que l’étai est tout simplement cassé au point de fixation sur le mât ! Celui-ci ne tient que grâce à la drisse du génois. Rapidement, nous démontons le mat et déposons l’enrouleur que nous démontons en deux sections. Sous la pluie, nous allons à Quiberon à une demi-heure de marche pour manger des crêpes.
Mardi 12 août
En contactant tous les interlocuteurs techniques possibles sur place, nous ne trouvons pas de compétence pour réparer l’étai. Tous nous renvoient sur La Trinité. Nous quittons donc notre bateau avec l’enrouleur sous le bras pour attraper le car à Quiberon qui nous emmènera directement à La Trinité (ligne Quiberon-Vannes). L’enrouleur a trouvé une place dans la soute du véhicule. A La Trinité, nous avons 2 km de marche jusqu’à Technique Gréement où on nous promet une réparation et une livraison à Port Haliguen pour le lendemain après-midi.
La Turballe
Jeudi 14 août
La Trinité – La Turballe
Il est 11h quand nous quittons La Trinité. Le vent est à la peine, alors que nous lui demandons d’être coopératif pour nous pousser rapidement jusqu’à La Turballe oû nous avons rendez-vous avec Thomas.
En face de l’entrée du golfe du Morbihan, nous sortons le gennaker. Il nous fait gagner 0,5 à 1 nœud. Nous filons ainsi devant l’île Dumet et la pointe de Piriac pour arriver à La Turballe vers 17h.
Le retour
Vendredi 15 août
La Turballe – La Baule
Nous visitons un bateau de pêche datant des années 1960 et restauré par la ville de La Turballe. Nous visitons le carré et descendons dans le frigo.
Puis, nous repartons à l’île Dumet et nous sommes nombreux à avoir eu la même idée Il y a foule à l’ancre devant la plage. Après le pique-nique, nous entamons sérieusement le retour avec pour premier objectif La Baule. Nous tirons d’abord un grand bord au près jusqu’à la pointe du Croisic. Puis nous filons de travers jusqu’à La Baule. Le vent étant plutôt fort, nous arrivons assez rapidement à destination. Nous avons même relevé une pointe de 7.7 nœuds sur notre speedomètre.
Devant le port, en remettant le moteur, mon coude rencontre la baume. Sur le coup, je sens une petite douleur, et puis je n’y pense plus, absorbé par les manœuvres.
En me recouchant, je découvre une grosse boule au bout de mon coude. C’est un épanchement de synovie, c’est à dire une réaction inflammatoire suite au choc, incident sans gravité mais qui va me gêner pendant près de deux semaines.
Samedi 16 août
La Baule – L’Erdre
La météo est mauvaise. 5 à 6 nœuds avec pluie.
Départ au moteur avec vent debout. A la pointe de Saint Marc, nous faisons travailler les voiles et nous croisons quelques cargos impressionnants qui viennent livrer leurs marchandises à Donges.
Mais le vent tourne au sud-est et c’est principalement au moteur que nous remontons la Loire. Martine est à l’abri dans le carré pendant que j’essaie d’y voir clair sous la pluie.
A la hauteur de la centrale de Cordemais, les vagues nous ballottent et la vitesse en prend un coup. Nous nous faisons dépasser par deux voiliers qui doivent être plus grands et moins sensibles aux vagues.
Vers 18h, nous arrivons enfin au ponton devant le Maillé-Brézé pour démâter. L’opération est rapide, car nous avons laissé la base du mat fixée sur le bateau pour pouvoir rejoindre l’écluse le plus rapidement possible, elle ferme à 19h30. Après l’écluse nous prenons le temps de défaire le pied du mat pour pouvoir passer le tunnel Saint Felix sans problème. Puis nous trouvons un ponton près de La Tortière pour remâter. C’est bien l’opération la plus délicate. Je m’installe sur le pont juste au-dessus de la descente dans le carré. Martine m’aide à décoller le mat à l’arrière, puis va vers l’avant du bateau pour tirer sur la drisse de gennaker que nous avions pris soin de passer dans l’anneau du bout dehors. Le tout en essayant de ne pas perdre l’équilibre. Je suis soulagé lorsque je peux tenir le mat vertical, pendant que Martine fixe l’étai.
Nous repartons avec le moteur et les voiles. Mais le vent ne souffle plus que par risée et c’est bien encore le moteur qui nous permet d’arriver à la nuit tombée à destination.
C’est avec nostalgie que nous débarquons nos affaires et que nous remettons Gwenva-Gwenn à sa place au mouillage.
Le Blue Djinn est pour nous toujours le bateau idéal. C’est un bateau sans prétention mais qui sait tout faire. Certes, d’autres modèles sont plus véloces, d’autres montent plus près au vent, d’autres encore sont plus confortables. Mais nous ne connaissons pas d’autre modèle qui nous aurait permis de descendre la Loire aussi facilement en partant de l’Erdre, d’échouer sans difficulté au Croisic et globalement d’être à notre portée pour notre programme de navigation.
Quant à la navigation sur l’Erdre, le Blue Djinn excelle dans ce genre peu profond. Pendant le printemps, nous avons réussi une vingtaine de sorties conviviales en embarquant différents équipages parfois peu amarinés.
L’année prochaine, nous prévoyons déjà de refaire la descente de la Loire et d’aller explorer des paysages plus lointains, vers le sud l’île de Ré ou encore vers l’ouest les Glénans et peut-être un jour Ouessant.
François
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Construit par le chantier B2 Marine (33), le bateau Blue Djinn de 6.09 m a été lancé en 1994Aspro Blue-Djinn et Djinn7
Associations2 commentaires
bonjour
bravo pour partager ainsi votre problématique de choix de bateau !
bravo pour en avoir tirer partie de faire un site internet!
bravo votre périple , nous le faire partager et montrer les possibilités de votre blue djin !
Comme je suis actuellement dans la même problématique ; envie de m'acheter un bateau , transportable pour ne pas être coincer par un port , ou pour varier les coins de navigation , tenir compte que j' habite une région ( Somme ) ou le seul port à eaux profondes est Dieppe à 1h30 )et que je n'ai pas encore à un équipage fixe pour de longues traversées sur plusieurs jours, ni plus 30 ou même 40 ans ...
je me permets de vous poser 2 petites questions
-2 ans après toujours satisfait de votre blue djinn ?
- avez vous réussi à dormir à plus de 2 dans le blue djinn ( 2 adultes et 1 ou 2 pre-adolescent c'est possible ? )
- serait ce indiscret de vous demander le montant annuel de frais d'entretien qu'il faut prévoir ?
merci pour m'aider ainsi à avancer dans mon projet et une dernière fois bravo
Cordialement
Bruno
12 sur 12 personnes ont trouvé cet avis utile.Cet avis vous a-t-il été utile ? Oui Non
merci pour cet encouragement et vos conseils à naviguer sans prétention. Tout à fait le genre de ballade que j'envisage de faire dans quelques temps. Merci encore. Jean Louis.
5 sur 5 personnes ont trouvé cet avis utile.Cet avis vous a-t-il été utile ? Oui Non
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